« Xavier Dolan, l’indomptable » de l’auteur Lauent Beurdeley
Incontestablement le cinéaste intrigue par sa précocité, son anticonformisme, nous confie dans son ouvrage l’auteur, sa fièvre créatrice, sa direction singulière des interprètes, son opiniâtreté, son refus de céder à la facilité.
Sensible aux maux de son époque, Dolan ne se contente pas de banaliser son orientation sexuelle. Interpellé parle délitement des sociétés, il affiche ses opinions dans les débats.
Le premier long métrage de Xavier Dolan, un jeune Québécois de vingt ans, suscite une véritable curiosité et un vif enthousiasme auprès des festivaliers en 2009 à Cannes, recevant plusieurs distinctions dans sa catégorie.
Ce premier film est l’amorce d’une ascension fulgurante. Dès lors, le metteur en scène enchaîne les tournages à un rythme effréné, nous dit Laurent Beurdeley dans son ouvrage « Xavier Dolan l’indomptable » paru aux éditions du CRAM.
Incontestablement le cinéaste intrigue par sa précocité, son anticonformisme, nous confie dans son ouvrage l’auteur, sa fièvre créatrice, sa direction singulière des interprètes, son opiniâtreté, son refus de céder à la facilité. Autodidacte cultivé, bien qu’il ne cesse de s’en défendre, le réalisateur est par ailleurs un être souffrant qui a un sens aigu de la répartie.
Dans la presse ou sur les réseaux sociaux, Xavier Dolan, devenu une ” icône pop “, ne laisse personne indifférent, signe Laurent Beurdeley.
Laurent Beurdeley était l’invité des 24è Rencontres du cinéma francophone en Beaujolais.
Sa personnalité comme son oeuvre drainent détracteurs et admirateurs. La filmographie du Montréalais est le reflet de son âme et de ses blessures. Un cinéma moderne, pétrissant de multiples sources littéraires et picturales. Un style personnel, une forme nouvelle, sensible aux maux de son époque, Dolan ne se contente pas de banaliser son orientation sexuelle. Interpellé parle délitement des sociétés, il affiche ses opinions dans les débats.
Xavier Dolan 
J’ai tué ma mère 2009 
Anne Dorval
